Cette année, le match de la rentrée littéraire a été l'occasion, pour moi, de me pencher sur un auteur américain que je ne connaissais pas encore, et dont j'entendais beaucoup de bien : Toni Morrison. Elle avait été un des piliers centraux du festival America de Vincennes.
J'ai reçu il y a deux petites semaines son dernier roman Home, qui suscite beaucoup d'enthousiasme dans la blogosphère.
Pleine d'espoir, je l'ai eu entre les mains en fin de semaine dernière, mais je pense avoir été débordée par l'enthousiasme des autres lectrices.
Allez savoir pourquoi, je n'ai pas du tout accroché, non pas à cause de l'écriture, ni du style ou du contexte. Je n'ai tout simplement pas su me lancer dans cette histoire, restant aussi bête que devant un cours de maths. Je suivais l'histoire, sans vraiment la comprendre.
Certes, il y a la conditions des Noirs dans les années 1950, envoyés aux premières lignes de front en Corée, maltraités par les Blancs, par d'autres personnes de la même couleur de peau, qui elles-mêmes, auront vécus ces brimades. Mais ce n'était tout simplement pas le livre que j'avais envie de lire à ce moment-là. La passivité des personnages devant de telles injustices, telles que les expériences médicales, ne m'a pas secouée, ni révoltée, je suis restée sur le bord de la route, à voir l'histoire défiler sans arriver à m'intégrer au cortège.
Ma première rencontre avec Toni Morrison est donc une expérience manquée. Dommage. Son roman restera à proximité au cas où je voudrai retenter l'expérience, et le relire. Je n'aime pas rester sur ma faim.
Cette lecture s'ajoute à mes découvertes des rentrées littéraires de 2012, la 8e. Je continue, par la même occasion, à m'avancer pour le défi STAR de Liyah, dont la troisième semaine se boucle pour l'ensemble des participants.
Pour sa qualité d'écriture, qu'il ne faut pas non plus oublier, je noterai ce livre : 11 / 20.
Merci à Oliver et Price Minister pour m'avoir envoyé ce roman, dans le cadre des matchs de la rentrée littéraire. J'espère me rattraper avec le Rowling.